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Tout homme descend à la fois d'un roi et d'un pendu.
Jean de La Bruyère
Charibert de Hesbaye ou Caribert de Neustrie ?
Confidences d’un généalogiste amateur :
Je suis né Guy Chassagnard, en l’an 1935 de notre ère, sur les hauteurs parisiennes de Romainville, d’un père Léon ard-Antoine qui, dans sa jeunesse en Limousin, était écolier l’hiver et berger l’été – pour un louis d’or ou 20 francs Napoléon et une paire de sabots...
Mon grand-père paternel, fils de la Léonarde de Bonnefond, vécut sa vie de scieur en long – mort de la chute d’un arbre – sous l’identité de Pierre Chassagnat, alors même que sa mère, née Chassagnac, avait ignoré tout au long de la sienne les rudiments de la lecture et de l’écriture.
Quant à la grand-mère de celle-ci, elle même dénommée Léonarde, on n’en sait aujourd’hui rien, sinon qu’elle naquit, semble-t-il, en 1785 et mourut en 1845 au pied des Monédières.
Mon passé familial, il m’a fallu le chercher, hors du Limousin, parmi les ascendants de ma mère, Reine Albertine, née Bardot d’un père lorrain et d’une mère bretonne, dénommée Eugénie Le Clec’H, héritière d’une longue lignée familiale, riche en rois – des Francs, de France, d’Angleterre et même de... Pampelune – en ducs de Bretagne et de Normandie, en comtes de Rennes et de Cornouaille, de vicomtes et de chevaliers – dont certains se firent un devoir de prendre part, en croisade, à la reconquête des lieux saints.
Ainsi, mes recherches généalogiques m’ont-elles mené jusqu’à ce lointain ancêtre, du nom de Charibert ou Caribert, né vers l’an 565 en Francie septentrionale, alors que régnaient les rois Caribert Ier (royaume de Paris), Chilpéric Ier (Neustrie), Sigebert Ier (Austrasie), et Gontran (Burgondie).
Quarante et une générations, réparties en près de 1500 ans, me séparent de Charibert. De quoi rêver, sinon fantasmer sur l’évolution du monde en général et de l’espèce humaine en particulier...
Un peu d’histoire
Selon l’Encyclopédie Wikipedia, la famille des Robertiens est une famille de la noblesse franque qui tire son nom du prénom Robert que portèrent un grand nombre de ses membres.
La puissance des Robertiens, fortement implantés en Neustrie, s'explique moins par « leur carrière royale intermittente » que par leur « capacité à renoncer au trône pour affermir leur position » dans le royaume et le diriger de fait.
Trois membres de la famille accédèrent au trône : Eudes en 888, son frère Robert Ier en 922 et le petit-fils de ce dernier, Hugues Capet en 987.
Les descendants de ce dernier sont nommés Capétiens et régnèrent sur la France sans interruption de 987 à 1792 (805 ans) puis de 1815 à 1848 (33 ans).
Ainsi, de 888 à 1848, soit pendant environ 960 ans, la famille issue des Robertiens a joué un rôle politique de premier plan en France.
L'origine de la famille est longtemps restée méconnue et diverses conjectures ont pu être formulées. Ainsi, on a souvent avancé que Robert le Fort était un descendant agnatique de Childebrand mais cette théorie a été mise en doute ; une autre théorie dit que Charibert de Hesbaye, ancêtre des robertiens inventé par le Europäische Stammtafeln, serait le fils du mérovingien Caribert Ier, roi des Francs de Paris, mais peu d'informations prouvent que Charibert soit réellement le fils de ce dernier.
Quoi qu’il en soit
Naissance de Charibert de Neustrie
Caribert ou Charibert de Nesutrie ou de Thérouanne ou de Salzbourg ou d'Alémanie naît vers 565 ou en 575, fils de Gundelhardus de Neustrie (né vers 535), Duc des Alamans.
Mariage de Charibert de Neustrie avec Wulfgurde de Frioul
Charibert épouse Wulfgurde de Frioul. Leurs enfants sont :
- Robert ou Chrotbert ou Chrodobert ou Chrodobertus Ier de Haspengau ou de Hesbaye ou de Neustrie (vers 585 ou vers 600-678 ou 680) qui épousera Authans de Lombardie (né vers 605).
- Caribert ou Charibert Erlebert ou Charivert II de Neustrie (vers 595-636) qui épousera Théoda (née vers 600),.
- Aldebert de Neustrie (né vers 598),
Mort de Charibert de Neustrie Comte de Haspengau Duc d'Alémanie
Charibert meurt en 636.
Ne pas confondre...
Notre Charibert de Neustrie, de Haspengau, de Hesbaye, ou encore d’Alémanie, avec Charibert ou Caribert Ier, roi des Francs de 561 à 567, dont l’Encyclopédie « Universalis » nous dit :
Fils aîné de Clotaire Ier et d'Ingonde.
Lors du partage du royaume de son père en 561, Caribert Ier reçut les anciennes terres de Childebert Ier, dont la capitale se trouvait à Paris. Ce souverain éloquent et érudit dans le domaine du droit n'en menait pas moins une vie dissolue et mourut excommunié, en 567, à Paris. Ses frères Gontran, Sigebert Ier et Chilpéric Ier se partagèrent alors ses possessions. Cette division en trois parties des terres situées au nord de la Loire devint dès lors la norme : elle instaura le royaume d'Austrasie, à l'est, le royaume de Neustrie, à l'ouest, et la Bourgogne (le royaume des Burgondes). La fille de Caribert Ier, Berthe, épousa le roi de Kent Ethelbert.
Charibert, pourquoi ?
Parce que l’auteur-éditeur du présent site s’honore d’avoir inscrit celui-ci au sommet de son arbre généalogique ; un arbre commencé dans sa lointaine et première jeunesse, et longtemps maintenu dans les landes limousines.
De Charibert au dit auteur se sont succédé quelque 42 générations, dont la plupart ont eu la Normandie et la Bretagne pour cadre de vie, et qui ont eu en leur sein : trois rois des francs, un roi de Germanie, deux rois d’Angleterre et plusieurs ducs, comtes, vicomtes et écuyers d'Armorique.
L’auteur ?
Journaliste professionnel pendant plusieurs décennies, j’ai, dans le passé, posé momentanément mes valises à Besançon, Paris, Bordeaux et Londres ; avant de m'installer définitivement dans une petite ville du Quercy, où j’ai pu, au fil du temps,
• m’adonner librement à la passion de l’écriture, portant essentiellement sur l’histoire et la Franc-Maçonnerie,
• mener des recherches généalogiques, à seule fin de remonter à mes sources familiales,
• composer et améliorer une collection de monnaies anciennes,
• apprendre à dessiner et à peindre à… l’aquarelle.
• enfin vivre heureux comme doit le faire, en toute sérénité, tout bon retraité.
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charibert@orange.fr